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SUPPORT THE CHILDREN

"Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation […]", article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

 

Pourtant au 21ème siècle on meurt encore de faim. En effet chaque année, dans le monde, 9 millions de personnes succombent parce que, sous-alimentées, elles n’ont pas eu la force de résister à un microbe ou à un parasite. Cela représente une vie en moins toutes les quatre secondes. Au total, on estime que 830 millions d’hommes et de femmes sur notre planète ont une alimentation de mauvaise qualité, ou pire, ne mangent pas tous les jours à leur faim. Et pourtant, jamais nous n’avons produit autant de nourriture. Largement de quoi nourrir 7 milliards d’humains. Mais faute d’argent, les pays pauvres n’y ont pas accès. Cependant ça n'est pas une fatalité contrairement aux idées reçues, il existe des solutions, l’une d’elles : la spiruline ! Une micro-algue qui est toujours à l’essai entre humanitaires conquis par ses propriétés nutritives exceptionnelles et scientifiques prudents. Nous allons vous amener au Togo, un pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi nous serons au plus proche des populations, des "fermes" de spiruline et des résultats observés. Comment la spiruline peut-elle alors combattre la malnutrition au Togo ? La réponse est vitale, 48 secondes se sont déjà écoulées… 12 personnes sont décédées…

Jour 3 :

Vers 13 heures nous nous sommes rendus à la ferme de spiruline. Tona Agbeko nous a accueilli les bras ouverts et nous a alors fait visiter les bassins de production, les pressoirs, etc. Durant tout l’après-midi il nous a expliqué comment produire de la spiruline et finalement, en début de soirée nous nous sommes proposés de l'aider le temps de notre séjour. Cela serait bénéfique à tout le monde puisqu’il aurait du personnel en plus et que nous voulons recueillir des informations. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté.

 

        

 

 

 

Jour 30 :

Nous sommes dans l’avion en direction de Paris et dans nos têtes défilent encore les paysages de l’Afrique de l’Ouest. Cette expérience fut très enrichissante sur le plan humain autant que scientifique. Nous avons en effet pu découvrir une autre culture, une autre façon de vivre et, heureusement, une solution à la famine. Celle-ci reste cependant peu connue et les scientifiques, réticents, pointent du doigt les limites de la spiruline. Il reste alors un combat : la faire connaître et la faire accepter afin de sauver des vies !

Jour 1 :

Après quinze heures de vol, nous arrivons enfin à l’aéroport de Lomé, la capitale du Togo qui se trouve au sud. Nous découvrons alors des plages de sable fin et des promenades ombragées le long du littoral. Mais il ne faut pas oublier la raison de notre voyage : découvrir un pays dans lequel les populations n'ont parfois accès ni à l'eau courante, ni à une alimentation correcte. En effet la famine est très présente en Afrique et au Togo plus de 50 000 enfants sont atteints de malnutrition aiguë. Cette situation pratiquement inconnue en France doit aujourd'hui trouver des solutions, c'est ce qui nous intéressent.

Jour 2 :

Malgré la fatigue du trajet, nous décidons aujourd’hui de visiter Agou Nyogbo, la ville où nous résidons. Nous arrivons alors par hasard au milieu du marché local. Parmi les plats et fruits exotiques, des vendeurs proposent des sachets de poudre verte. Curieux nous entamons la conversation avec un togolais ayant un de ces sachets à la main. Ce dernier nous explique que ceci est de la spiruline qu’il donne depuis deux ans à ses enfants afin d'enrichir leur alimentation. Serait-ce déjà la solution que nous cherchons ? Pour le savoir nous discutons avec les vendeurs qui nous exposent alors l’histoire mais aussi la composition de la spiruline. Nous voyant passionnés, ils nous proposent finalement de les revoir le lendemain afin de visiter leur ferme de spiruline.

         Jour 10 :

C’est notre premier jour à la ferme, Tona nous a en effet laissé du temps pour nous reposer et visiter les environs. A partir d’aujourd’hui nous risquons d’avoir des journées remplies entre la récolte, la préparation et la distribution de la spiruline, c’est pourquoi nos comptes rendus se feront rares.

          Jour 25 :

Comme prévu nous n’avons pas eu une minute de repos. Mais cela nous a permis d’observer les premiers résultats obtenus grâce à la spiruline. Comme  notre  séjour  touche   bientôt  à  sa  fin,   Tona  nous   a  également

exposé ses propres observations quant aux familles et surtout aux enfants qu’il approvisionne. Nous allons aujourd’hui lui dire au revoir car nous passerons les 5 derniers jours au Togo sur la route afin de découvrir d’autres villes de la région Maritime tel que Tsévié, Aneho, Vogan mais aussi afin de remonter un peu dans les terres.

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